Financer des travaux de rénovation énergétique permet d’obtenir des aides financières dont la plus connue est l’éco-prêt à taux zéro. Ce prêt à taux d’intérêt nul concerne de nombreux types de travaux.

Outre le taux préférentiel que proposent ces solutions de financement, elles peuvent être cumulées avec d’autres aides parmi lesquelles la prime énergie, les subventions ANAH, les aides des collectivités territoriales, le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE).

Depuis 2009, l’État vous permet de bénéficier d’un éco-prêt à taux zéro pour le financement de travaux de rénovation énergétique, sans faire d’avance de trésorerie et sans payer d’intérêts. Il est disponible uniquement pour un bouquet de travaux ou des travaux aboutissant à une amélioration de la performance énergétique globale du bâtiment. Il est intéressant de noter que vous pouvez y inclure les travaux induits par les travaux éligibles (peinture, électricité, etc.) ainsi que les frais d’études.

Pour remplir les conditions d’éligibilité à l’éco-prêt à taux zéro, il est nécessaire de choisir au mieux les travaux qui composent le bouquet ou ceux qui permettent d’atteindre une performance énergétique globale satisfaisante. À noter qu’à dater du 1er septembre 2014, l’éco-prêt à taux zéro (tout comme le crédit d’impôt pour la transition énergétique depuis le 1er janvier 2015), ne sera accordé que si vous faites appel à des professionnels Reconnus Grenelle de l’Environnement (RGE) pour vos travaux.

Le montant maximal de l’éco-prêt à taux zéro est plafonné en fonction de l’opération choisie. Il peut être de 30 000 € pour un bouquet de travaux (voir ci-dessous) composé de trois travaux et de 20 000 € pour un bouquet de travaux composé de deux travaux.